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14e édition

L’I.A. au cœur des relations  humaines :
entre promesses  et préoccupations

Avec le soutien des partenaires du Contrat triennal, Strasbourg capitale européenne
15e édition

Santé
mentale
&bioéthique

Conférences et débats
du 29 janvier au
1er février 2025

Prochaine table ronde:

Jeudi 8 février 2024

L’I.A. plus forte
que la mort ?! 

10:00-11:30
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Projet soutenu par le Contrat triennal Strasbourg capitale européenne 2024-2026
Avec le soutien financier de

Forum Européen
de bioéthique

Les premières lois de bioéthique ont trente ans. En trente ans, le monde a changé, nous avons changé. Si, au détour d’une pause, l’envie vous prend d’aller jeter un coup d’œil aux premières vidéos du Forum Européen de Bioéthique (qui ne datent pourtant que de treize ans), vous constaterez à quel point les idées ont cheminé et combien les mentalités ont évolué au gré du temps. Tant de batailles ont été menées sur la question de l’avortement, de la procréation médicalement assistée, de la fin de vie, du genre, du consentement ou de l’écologie. Tant de réticences et de peurs ont été levées pour façonner une société plus ouverte au champ de la diversité et de la bienveillance. Se regarder dans un miroir et faire face à celui qu’on était, avec toute l’ignorance de sa jeunesse, n’est jamais une compromission. Il faut oser regarder son passé pour mieux bâtir son avenir : ne pas chérir ses erreurs mais les faire siennes pour se prémunir des écueils qui ne manqueront pas de jalonner l’étroite rivière sur laquelle nous naviguerons.

Et les dangers sont bien réels. Les crises se succèdent, qu’elles soient économiques, environnementales, sanitaires, diplomatiques, internationales ou politiques. Elles ne se ressemblent guère. Pourtant, chacune, à sa manière, favorise l’émergence d’une forme de radicalisation de la pensée et d’essentialisation des êtres et des idées.

La montée des extrêmes nuit gravement à la bioéthique, qui pose des questions, tandis que les extrêmes imposent leurs réponses. La bioéthique cultive le doute, tout en nuance, là où l’extrême récolte les certitudes, tout en contraste.

Alors, on ne peut qu’imaginer les bouleversements et les révolutions qui agiteront le monde au cours des trente prochaines années. Les imaginer, les interroger et peut-être souffler dans la grand-voile de l’Histoire dans une direction plutôt que dans une autre. L’espoir d’accueillir les nouvelles technologies et les avancées scientifiques pour le meilleur, mais pas pour le pire : tel est le vœu que l’on pourrait formuler pour ce trentième anniversaire.
Dr. Aurélien Benoilid
Président du Forum Européen de Bioéthique
Logo blanc du formu européen de bioéthique

édition 2025

Santé mentale
&Bioéthique

En France, la dépression touche un adulte sur six, et pas moins de seize millions d’entre nous ont déjà utilisé des psychotropes. Entre 2019 et 2022, chez les 12-25 ans, l’Assurance maladie a observé une augmentation de 20 % des maladies psychiatriques et de 60 % de la consommation d’antidépresseurs. Chez les 25-34 ans, le suicide est désormais la première cause de mortalité. Depuis vingt ans, partout dans le monde, les problèmes de santé mentale ne cessent d’augmenter, notamment dans les populations les plus fragiles : jeunes, personnes âgées, sans-abri, détenus, femmes enceintes… C’est dire si la santé mentale est un problème de santé publique.

Pourtant, la prise en charge psychiatrique et psychologique reste encore trop souvent un « véritable parcours du combattant » (rapport du Haut-Commissariat au Plan). La psychiatrie est en crise : manque de lits, de psychiatres, d’infirmier·e·s, manque de moyens et de reconnaissance. Auprès du grand public, mais probablement aussi pour une part importante des médecins et même des institutions, la psychiatrie fait peur, au point d’être souvent reléguée dans l’angle mort de la médecine.

La « santé mentale » pose avant tout un problème de définition. Et comme disait Albert Camus en 1944 : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Si la « santé mentale » était considérée d’égale à égale avec la « santé physique », il y a fort à parier que le monde irait mieux. Imaginez seulement qu’on puisse, en France, en 2025, proclamer que l’on va faire de la « santé physique » une grande cause nationale. C’est inimaginable, car la « santé physique » est depuis longtemps déjà considérée comme le bien le plus précieux de l’humanité. Alors, pourquoi n’en va-t-il pas de même pour la santé mentale ? C’est aussi une forme de médecine à deux vitesses.

Cette année, au Forum Européen de Bioéthique, nous tâcherons d’explorer la santé mentale avec le même degré d’exigence que celui attendu pour la santé physique : évolutions diagnostiques, thérapeutiques, sociétales et juridiques…

ASSISTER AU FORUM
EUROPÉEN DE BIOÉTHIQUE

Grande salle de l’Aubette
place kléber à Strasbourg
Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles
Événement à retrouver en digital sur
www.forumeuropeendebioethique.eu
Accès libre et gratuit sans inscription
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Programme

ÉDITION 2025

Mercredi 29 janvier 2025

 CONFéRENCE
INAUGURALE :
Santé mentale
et Bioéthique 

18:00-19:30
  • Aurélien Benoilid,
    Neurologue,
    Président du Forum Européen de Bioéthique
  • Raphaël Gaillard,
    Professeur de psychiatrie,
    Chercheur en neurosciences,
    Élu à l'académie Française

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
EN EUROPE : EVOLUTION
TECHNOLOGIQUE OU
RÉVOLUTION HUMAINE ? 

20:30-21:30
Le Forum Européen de Bioéthique s’associe à l’Association des Parlementaires Européens pour vous proposer une soirée débat.
Association Parlementaire Européenne
76 Allée de la Robertsau 67000 Strasbourg
Accès gratuit sur inscription obligatoire

Jeudi 30 janvier 2025

Santé mentale,  
justice et libertés 

10:00-11:30
La santé mentale, la justice et la liberté forment un triptyque complexe où les droits individuels et les impératifs de sécurité publique se côtoient et parfois se percutent : stigmatisation, enfermement, injonction thérapeutique, contraintes physiques, vidéosurveillance, responsabilité, expertise, discernement et politique de santé. En focalisant le débat sur une population vulnérable, celle des patient.es atteint.es de troubles mentaux, c’est l’ensemble de notre justice que l’on interroge.
  • Maria Fartunova Michel,
    Titulaire de la Chaire Jean Monnet EUBioethics,
    Maître de conférences HDR en droit public,
    Université de Lorraine / IRENEE
  • Panteleimon Giannakopoulos,
    Professeur ordinaire au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine,
    Médecin-chef du Service des mesures institutionnelles aux HUG,
    Directeur général de l'Office cantonal de la santé (OCS) du canton de Genève
  • Manuel Orsat,
    Psychiatre,
    Expert auprès de la Cour d'Appel d' Angers,
    Secrétaire Général de la Compagnie Nationale des Experts Psychiatres
  • Catherine Paulet,
    Psychiatre des Hôpitaux,
    Chef de Pôle, Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille

la folle histoire
de la créativité

14:00-15:30
Il est habituel de dire qu’il faut être un peu fou pour créer, composer, innover, parfois même gouverner. Des profils dits « atypiques » sont particulièrement recherchés par certaines entreprises et nombre d’innovation et des créations artistiques n’auraient jamais vu le jour sous traitement. Faut-il un brin de folie pour ensemencer les mornes plaines de la normalité ? Que se passerait-il si l’on bannissait toute forme de mal-être et de maladie mentale ?
  • Gilles Bertschy,
    Professeur de psychiatrie,
    Chef de service aux Hôpitaux universitaires à Strasbourg
  • Anne-Marie Dubois,
    Médecin Psychiatre et ancien Praticien hospitalier à l’hôpital Sainte-Anne de Paris,
    Responsable scientifique,
    Vice-Présidente du Centre d’Etude de l’Expression et du Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne,
    Chevalier des arts et lettres
  • Raphaël Gaillard,
    Professeur de psychiatrie,
    Chercheur en neurosciences,
    Élu à l'académie Française
  • David Gruson,
    Membre du comité de direction de la Chaire Santé de Sciences Po Paris,
    Fondateur de l'initiative Ethik-IA

 Facteurs environnementaux
et santé mental

16:00-17:30
Les facteurs environnementaux, tels que la pollution atmosphérique, les changements agroalimentaires, les catastrophes naturelles et le bouleversement climatique, ont une incidence sur notre santé mentale. Quels en sont les impacts ? Quelles mesures peuvent être prises les atténuer ?
  • Maya Gratier,
    Professeure de Psychologie du Développement à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
    Membre du laboratoire Ethologie, Cognition, Développement
  • Olivier Putois,
    Agrégé et docteur en philosophie,
    Psychologue-psychanalyste,
    Maître de conférence HDR,
    Directeur de l'unité de recherches en psychopathologie clinique,
    Psychanalyse (SuLiSoM) de l’Université de Strasbourg
  • Françoise Schaetzel,
    Conseillère municipale,
    Vice-présidente de l’Eurométropole,
    Chargée de l’urbanisme opérationnel, le cadre de vie et la qualité de vie, la qualité de l’air, la santé environnementale,
    Présidente de l’Agence d’Urbanisme de Strasbourg Rhin supérieur

Anxiété, dépression
et burn-out
Le mal du siècle ?

18:00-19:30
Les pressions professionnelles et personnelles ont atteint des niveaux sans précédent. Les exigences de performance, la culture de l'instantanéité et l'isolement numérique sont autant de facteurs contribuant à l'augmentation des cas d'anxiété, de dépression et de burn-out, causant un problème de santé publique majeur ainsi qu’un challenge médical et social.
  • Eric Fiat,
    Professeur de philosophie et d'éthique à l'Université Gustave Eiffel Paris-est
  • Aurélie Fritsch,
    Psychologue clinicienne, centre Ellipse et libéral,
    Formatrice et vacataire unistra
  • Patrick Legeron,
    Psychiatre hospitalier,
    Auteur du rapport de l’Académie de médecine sur le burn-out,
    Enseignant à Sciences Po Paris
  • Sarah Sananes,
    Pédopsychiatre en périnatalité,
    Responsable d’un hôpital de jour et d’une équipe mobile de soins conjoints parents-bébés

vendredi 31 janvier 2025

Santé mentale
et isolement

10:00-11:30
Grande précarité, enfermement carcéral, vieillesse et maladie mentale : l'isolement social est à la fois une cause et une conséquence des troubles mentaux. Dans un monde hyperconnecté, l'isolement de la personne humaine est paradoxalement en augmentation. Quels sont les effets délétères de l'isolement sur la santé mentale et quels sont les moyens de lutter contre ce phénomène ? Quelles stratégies peuvent être mises en place pour favoriser l'inclusion sociale et le soutien communautaire ?
  • David Lebreton,
    Professeur émérite de sociologie à l’université de Strasbourg,
    Membre senior de l’Institut Universitaire de France,
    Titulaire de la chaire « Anthropologie des mondes contemporains » de l’Institut des Études Avancées de l’université de Strasbourg (USIAS)
  • Maria Melchior,
    Docteur en sciences (Université de Harvard),
    Directeur de recherche à l’Inserm
  • Laure Pain,
    Directeur de Projet Parcours,
    Direction de la Politique Médico-soignante,
    ARS Grand Est

 Comment définir la norme
d'un être humain
tout en nuances ? 

14:00-15:30
Définir ce qui est normal en matière de santé mentale est une tâche complexe, controversée et potentiellement dangereuse. La norme est étroitement liée à l’époque, la culture et les avancées scientifiques et la tendance est sans conteste à la médicalisation de la santé mentale.
TDAH, HPI, HPE, TSA, le normal s’exile souvent dans la pathologie et la pathologie se démantèle en province de la normalité.
  • Yves Alembik,
    Pédiatre libéral,
    Généticien (retraité) du service de génétique CHU Strasbourg
  • Romain Coutelle,
    Pédopsychiatre,
    Chef de service, GHRMSA, Mulhouse,
    Professeur Associé, Strasbourg
  • Guillaume Durand,
    Spécialiste d'éthique médicale et de bioéthique,
    Maître de conférences en philosophie à Nantes Université,
    Directeur de la Consultation d’éthique clinique au Centre Hospitalier de Saint-Nazaire et à la Clinique Mutualiste de l'Estuaire

 Syndrome
post-traumatique 

16:00-17:30
Plus la parole se libère et plus on prend conscience des violences qui déchirent nos existences : deuils, maladies, agressions sexuelles, inceste, harcèlement, attentats terroristes. Notre santé mentale est souvent conditionnée par les séquelles et la manière dont sont pris en charge nos psychotraumatismes. Cependant, la discipline est récente et nos moyens sont limités.
Comment diagnostiquer, prendre en charge et prévenir le syndrome de stress post-traumatiques ?

 Identités
et santé mentale 

18:00-19:30
La santé mentale influence profondément notre perception de soi et notre interaction avec le monde. Certains troubles mentaux, mais également certaines procédures médicales peuvent avoir des implications profondes sur l'identité. Par ailleurs, la question de l’identité semble plus largement préoccuper la société. Tandis que certains cherchent à s’affranchir de l’identité qui semble s’imposer à eux (culturelle, religieuse, genre) d’autres, au contraire, s’en réclament. Traversons-nous une crise identitaire ou au contraire une révolution de l’identité ?
  • Eric Binet,
    Psychologue clinicien,
    Maître de conférences à l’Ecole de Psychologues Praticiens
  • Jean-Richard Freymann,
    Psychanalyste,
    Psychiatre,
    Ancien interne des Hôpitaux psychiatriques,
    Praticien attaché au centre hospitalier universitaire de Strasbourg,
    Expert auprès des tribunaux,
    Directeur scientifique des Editions Arcanes,
    Président de la Fédération Européenne des psychiatres (FEDEPSY).
  • Anna Zielinska,
    Maitresse de conférence en philosophie à l’Université de Lorraine,
    Membre des AHP-PReST

samedi 1er février 2025

Les nouvelles
addictions 

10:00-11:30
Dans les années 90’s, on craignait les junkies, les seringues contaminées et les overdoses. Mais aujourd’hui, en plus de ces drogues sales et trafiquées, il y en a d’autres aux dénominations médicales telles que le TRAMADOL, le LYRICA, le RIVOTRIL ou le FENTANYL. Par ailleurs, si les drogues « dures » n’ont pas disparu, de nouvelles formes d’addictions se développent et se répandent, et ceci, dès le plus jeune âge. On sait tous que scroller ne sert à rien, que passer des heures à consommer du porno ne fait qu’alimenter un marché du corps à l’éthique douteuse, et pourtant, ce que la raison condamne, le cerveau, dans sa biochimie complexe, semble parfois l’ignorer ou pire, en réclamer davantage.
  • Jean-Victor Blanc,
    Médecin-psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Paris),
    Enseignant-chercheur à Sorbonne Université
  • Camille Brand,
    Médecin addictologue,
    Directrice médicale Association Ithaque Strasbourg
  • Marie-Jeanne Guedj Bourdiau,
    Psychiatre et pédopsychiatre,
    Ancien chef du pôle urgences psychiatriques de l’hôpital Sainte Anne (Paris)
  • William Lowenstein,
    Interniste et addictologue,
    President de SoS-Addictions

 La santé mentale
de nos enfants 

14:00-15:30
Ils ne sortent plus. Ils ne communiquent plus et passent leur temps, la tête penchée sur un écran. Les jeunes vont mal, entendons-nous. Il n’y aurait plus d’âge pour déprimer. Certains se mutilent, cessent de s’alimenter, ont des pratiques à risque. Ils ne croient plus en rien, mais ils sont prêts à tout. Et s’ils n’ont plus d’espoir, ils rêvent encore d’un monde meilleur.
Est-ce vraiment nouveau ?
On incrimine l’éducation, la guerre ou le COVID. La jeunesse souffre et les adultes ne semblent pas tous prendre la mesure de la situation. Pourtant, si la jeunesse est l’avenir du monde, il nous incombe d’aller voir de plus près ce qu’ils ont dans la tête.
  • François Ansermet,
    Professeur honoraire de pédopsychiatrie, Université de Genève, Université de Lausanne,
    Membre du CCNE de 2013 à 2021,
    Psychanalyste
  • Maurice Corcos,
    Psychiatre,
    Psychanalyste,
    Chef de service du département de  Psychiatrie  de l'Institut Mutualiste Montsouris - Paris
  • Julie Rolling,
    Pédopsychiatre, Service de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent, Centre Régional du Psycho-Traumatisme Grand-Est Alsace-Nord, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
  • Serge Tisseron,
    Psychiatre,
    Dr en psychologie HDR,
    Co responsable du DU de Cyberpsychologie (Paris Cité)

 Le bien-être
en question 

16:00-17:30
Soyez cool, soyez zen ! Mangez sainement, faites du sport ou du Yoga ! Ça ne suffit pas ? Prenez des compléments alimentaires, faites un régime ou méditez. Et si ça ne va pas mieux, qu’à cela ne tienne, utilisez des antidépresseurs ou des anxiolytiques !
Le bien-être se conjugue souvent à l’impératif. Mais comment pouvons-nous garantir des pratiques efficaces et éthiquement responsables ?
  • Nicolas Marquis,
    Professeur de sociologie à l'UCLouvain Saint-Louis Bruxelles,
    ERC Starting grantee
  • Esther Schmitt,
    Naturopathe,
    Auteure publiée,
    Consultante entreprises
  • Sebastien Weibel,
    Psychiatre,
    Praticien Hospitalier aux Hopitaux Universitaires de Strasbourg,
    Chercheur associé (PhD-HDR)

 Le passage
à l'acte 

18:00-19:30
Le passage à l'acte, qu'il s'agisse de violence envers soi-même ou envers autrui, est une manifestation dramatique des troubles mentaux. Quels sont les facteurs de risque et comment pouvons-nous prévenir ces comportements ?
  • Gilles Bertschy,
    Professeur de psychiatrie,
    Chef de service aux Hôpitaux universitaires à Strasbourg
  • Maurice Corcos,
    Psychiatre,
    Psychanalyste,
    Chef de service du département de  Psychiatrie  de l'Institut Mutualiste Montsouris - Paris
  • Guillaume Corduan,
    Psychiatre,
    Pédopsychiatre aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg,
    Médecin coordonnateur de la Maison Des Adolescent du Bas-Rhin et du Réseau VIRAGE,
    Expert auprès des tribunaux
  • David Lebreton,
    Professeur émérite de sociologie à l’université de Strasbourg,
    Membre senior de l’Institut Universitaire de France,
    Titulaire de la chaire « Anthropologie des mondes contemporains » de l’Institut des Études Avancées de l’université de Strasbourg (USIAS)
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