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Cesser d’exister pour rester en vie.

« La santé avant tout ! » A l’acmé du confinement et de la pandémie, ce leitmotiv s’est répandu avec une grande viralité, comme si la santé était la valeur suprême à protéger. Après tout, il est vrai qu’en son absence, difficile d’envisager quoi que ce soit d’autre. Si la santé est essentielle, l’être humain n’a-t-il pas d’autres besoins vitaux que celui de se soigner, manger, boire, respirer, se vêtir et avoir un toît au dessus de sa tête ? Dans cette optique, il peut être intéressant d’opposer la survie à l’existence. Par ailleurs, la pandémie liée à la COVID-19 a mis en exergue un élément récurrent en matière de politique de santé, la primauté donnée au prolongement de la vie. Mais est-ce vraiment là un objectif raisonnable ?

30-Jan

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L'Aubette
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Les intervenants

Eric FIAT

Pr. d'éthique médicale à l'Université Gustave Eiffel/Marne-la-Vallée

Marie-Frédérique BACQUÉ

Psychologue, professeure de psychopathologie à l'université de Strasbourg et psychanalyste française

Maurice CORCOS

PU-PH - Psychiatre Université René Descartes- PARIS V Chef de Service du Département de Psychiatrie infanto juvénile Institut Mutualiste Montsouris, Paris 14ème

David LE BRETON

Professeur de sociologie à l’université de Strasbourg. Membre senior de l’Institut Universitaire de France et membre de l’Institut des Etudes Avancées de l’Université de Strasbourg (USIAS).